Longtemps considéré comme perdu, Cagliostro a été retrouvé par la Cinémathèque française et reconstitué à partir de la version courte correspondant au matériel diffusé par Pathé-Baby, allongée de quelques plans. Le raccourcissement de cette version a conduit à la suppression de plusieurs personnages et de quelques transformations dramatiques. De nouveaux intertitres résument les scènes perdues. C'est donc un montage qui correspond à peu près à la moitié du film lors de sa sortie. Les éléments ont été récupérés en 1958, et, si Langlois avait tiré une copie dès 1964, le film a été sauvegardé en 1988 par Renée Lichtig, qui avait alors réintroduit quelques scènes manquantes (inadaptées à l'édition familiale) retrouvées dans un positif nitrate d'époque. La Cinémathèque française dispose également des coupes de censure établies en Suède au moment de la sortie du film. Ce montage a été restauré en 2010 à partir d'un élément provenant du Svenska Filminstitutet, puis numérisé en 2024 par les équipes de la Cinémathèque française.
Interprétation : Hans Stüwe, Renée Héribel, Charles Dullin, Illa Meery, Alfred Abel, Suzanne Bianchetti, Edmond Van Daële
Scénario : Georg C. Claren, Herbert Juttke
Direction artistique : Alexandre Kamenka
Images : Jules Kruger, Maurice Desfassiaux
Décors : Lazare Meerson, Alexander Ferenczi
Costumes : Eugène Lourié
Production : Film Albatros, Wengeroff Films
Synopsis
Joseph Balsamo, sous le nom de Cagliostro, est un redoutable aventurier qui parvient à s'introduire à la cour de France grâce à ses talents de magicien. Mais son crédit tombe lorsqu’il prédit à Marie-Antoinette qu’elle sera décapitée. Il décide alors de se venger. Une superproduction des derniers temps du muet qui fut longtemps considérée comme perdue.