Arras Film Festival Jour 4 : "Transmettre, c'est aussi du vécu, des émotions et c'est ce qu'on essaie de faire avec le cinéma" - Cyril Dion, réalisateur
Lundi 8 novembre, la semaine a débuté avec de riches échanges !
Pour la cinquième année consécutive, l'Arras Film Festival, en partenariat avec le Rectorat de Lille, a offert un stage pédagogique animé par le spécialiste de cinéma Nguyen Trong Binh, autour du film entrant au baccalauréat : Le Secret derrière la porte, de Fritz Lang.
La journée, placée sous le signe de la transmission, fut également marquée par la projection de Animal. En compagnie du réalisateur Cyril Dion et du jeune activiste Vipulan Puvaneswaran, public et scolaires ont interrogé la relation de l'Homme au vivant.
Avec Arthur Rambo, Laurent Cantet a lui aussi invité les spectateurs à la réflexion, alertant à travers son film sur les dangers des réseaux sociaux.
Présenté en première française, My Heart goes boom! du réalisateur Nacho Alvarez, porte un regard idéalisé sur une époque sombre de l'Histoire espagnole : la dictature de Franco. Cette comédie musicale rafraîchissante et colorée a su séduire le public, avec son rythme entraînant !
Ce mardi 9 novembre à 16h00 en salle 1 du Mégarama, laissez-vous embarquer par The Forgotten de Daria Onyschenko dans le cadre de notre focus sur le cinéma ukrainien. Ce drame relate l'histoire d'amour poignante et le quotidien difficile d'une enseignante habitant une ville aux mains des séparatistes pro-russes.
Découvrez également L'Evénement, adapté du roman autobiographique d'Annie Ernaux et récompensé du Lion d'or à la 78e Mostra de Venise. Ce film bouleversant raconte l'avortement clandestin d'une étudiante en lettres, en pleine société patriarcale des années 1960. Il sera projeté en avant-première en salle 1 du Mégarama à 19h en présence de la réalisatrice Audrey Diwan.
Au Casino 1, la soirée se termine en apothéose avec La Brigade à 21h15. Présente à la projection, l'équipe du film comptera parmi ses membres l'acteur François Cluzet et l'actrice Audrey Lamy. Habitué du festival, le réalisateur Louis-Julien Petit reviendra donc pour la quatrième fois à Arras avec une comédie sociale humaniste et généreuse dans laquelle il est question d'apprentissage, de transmission, d'estime de soi...et de téléréalité.